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mercredi 21 novembre 2012

L’Elysée se prononce en faveur du report de la réforme des rythmes scolaires



La réforme des rythmes scolaires ne cesse d’être l’objet de débat entre le ministre de l’éducation nationale, les maires et les enseignants.
La question du retour à la semaine de quatre heures et demie remise à jour par Vincent Peillon dès sa nomination dans le gouvernement Ayrault ne fait pas l’unanimité, du moins auprès des collectivités locales.

Et pour cause, ces dernières se verraient contraintes de supporter des charges supplémentaires destinées au recrutement de plus de personnel, à la mise en disposition de leurs locaux ainsi à la réouverture de la cantine le mercredi.



Afin de se préparer à une telle initiative, et ayant avalisé son retour au nom du bien-être des écoliers, l’AMF[1] propose néanmoins un report de la réforme pour la rentrée 2014.
L’avis des enseignants, quant à lui, reste mitigé. Si la moitié d’entre eux ne voient pas d’inconvénient l’allégement du temps de classe, 35% d’entre eux déplorent le fait que la réforme ne concerne que le rythme scolaire, faisant l’impasse sur des questions préoccupantes telles que la baisse du nombre d’élèves par classe ou la refondation de la formation des enseignants.

Suite à toutes ces pressions, notre président de la république annonce devant le congrès de l'association des maires de France que la réforme s'étalerait finalement sur deux ans afin de laisser le temps aux collectivités de se retourner. François Hollande annonce également le déblocage, dès la rentrée 2013, de 250 millions d’euros aux collectivités locales.


Affaire à suivre....



[1] Association des Maires de France

dimanche 18 novembre 2012

Eviter certaines fautes en orthographe ? (2ème partie)



Comment éviter de confondre "ai" et "ais" ?

Dans ce cas précis, l’objectif est en fait de distinguer deux temps : le futur du conditionnel.
Normalement, la différence entre les deux se fait sur la prononciation, "ai" se prononçant  « é » et "ais" se disant « è ». Malheureusement pour certain la distinction n’est pas facile et il est conseillé de mettre la phrase  à la 3ème personne du singulier en remplaçant le pronom »je » par « il ».

Exemple : « Demain j’irai chez le médecin » -à «  Demain il ira à l’école »

Vous vous assurez qu'il s'agit bien du futur et non du conditionnel.


Comment ne pas confondre "é" et "er" ? 


De nombreux élèves, mais aussi des adultes font la faute de confondre "é" et "er". Elle est en générale une faute d’inattention ou d’étourderie. L’astuce la plus simple est de remplacer le participe passé par un verbe du 3ème groupe comme « faire » par exemple. Si au moment du remplacement nous entendons « faire » c’est que le verbe s’écrira « er ».
Exemple 1 : « j’ai bu un café avant mon départ » s’écrit ainsi car il pourrait être remplacé par « j’ai fait ».
Exemple 2 : « Je dois vider mes bagages » s’écrit ainsi car il pourrait être remplacé par « je dois faire mes bagages ».
Bien entendu il faut toujours se relire.

Comment éviter de confondre participe présent et adjectif verbal qui varie ? 

"Nous entendons la différence entre le participe présent et l'adjectif lorsque nous mettons la phrase au féminin", écrit Bernard Fripiat.  Dans la phrase "je pense montrer ce papier intéressant le conseil d'administration", il s'agit d'un adverbe car même en remplaçant "papier" par "note", le mot "intéressant" reste tel quel.
Ici encore c'est donc le recours au genre féminin qui permet d'identifier s'il s'agit d'un participe présent invariable ou d'un adjectif verbal. Attention aussi, dans certains cas, participe présent et adjectif verbal ne s'écrivent pas de la même manière. Fatiguant, convainquant, communiquant sont des participes présents alors que fatigant, convaincant, communicant sont des adjectifs.

Qu'en est-il des adjectifs de couleur ? 

Dans la plus part des cas l'adjectif de couleur s'accorde. On dit des jupes jaunes, des plantes bleues, des pantalons verts. Par contre dès lors qu'un nom est utilisé pour désigner une couleur, il est invariable.
Il existe toutefois 5 exceptions : rose, mauve, pourpre, écarlate et fauve." On écrit donc des "murs marron" et des "murs roses".
De même, lorsque l'on utilise deux mots pour désigner une couleur, les deux restent invariables. Ainsi si l'on écrit "des briques rouges", on écrit "des briques rouge vif". Une bonne astuce est donc d'utiliser à chaque fois deux mots et ainsi de s'épargner tout doute. "Si vous ne savez pas si c'est clair ou foncé, mettez classique", ajoute Bernard Fripiat. La formule peut paraitre un brin bizarre mais en écrivant des voitures rouge classique, vous vous assurez de ne pas faire de faute !

Espérons que toutes ces astuces vous aiderons à vous perfectionner dans l'orthographe des mots.

mardi 13 novembre 2012

Eviter certaines fautes en orthographe ? (1ère partie)


Les adverbes qui se terminent en "ment" : un seul "m" ou deux ?


"Fréquemment, remarquablement, abondamment"... Difficile a priori de savoir dans quel cas l'adverbe double la consonne et dans quel cas il ne double pas.
La règle est la suivante :
. "Lorsqu'ils prennent deux "m", les adverbes sont précédés du son "a". Celui-ci peut s'écrire soit avec un "e" soit avec un "a"", explique Bernard Fripiat, auteur de "99 questions à mon coach d'orthographe", aux éditions Demos. Partant de là on comprend pourquoi "évidemment" s'écrit avec deux "m" alors que "notablement" ne s'écrit qu'avec un seul. 


Quand met-on un "s" aux nombres ?


 Concernant les chiffres, la règle veut qu'ils soient invariables à l'exception de "vingt" et de "cent" qui prennent un "s" lorsqu'ils sont multipliés et qu'ils sont à la fin. Une règle qui peut paraitre à première vue compliquée mais qui relève en fait de la pure logique. "Seuls trois chiffres peuvent en effet être multipliés : vingt, cent et mille qui lui est invariable quoi qu'il arrive, explique Bernard Fripiat. On dit en effet quatre-vingts mais on ne dit pas quatre-dix, on dit quarante". Une fois les deux conditions réunies vous pouvez mettre un "s", on écrit donc "quatre-vingts euros" et "cent vingt euros", on écrit "trois cents euros" et "trois cent vingt euros". Attention toutefois, une exception subsiste : on écrit "quatre-vingts millions" car millions est considéré comme un nom, tout comme milliard.

Quels sont les homonymes courants ?



Deux mots sont homonymes quand ils se prononcent de la même façon mais n'ont pas le même sens", écrit Bernard Fripiat. Très souvent, ils s'écrivent aussi différemment. Il est utile d'en retenir certains que vous serez sans doute amené à utiliser dans un contexte professionnel. Parmi les pièges classiques figurent les homonymes "sensé" et "censé". Le premier signifie avoir du bon sens alors que le second renvoie à la notion d'être supposé faire quelque chose. Il faut aussi faire attention à l'écriture du mot "davantage". Ecrit ainsi c'est un adverbe qui signifie plus alors que l'on écrira "d'avantages" le synonyme de "de gains", "de profits".
Enfin, si vous devez annoncer à votre supérieur que vous avez bien rempli votre mission, n'oubliez pas l'accent circonflexe du mot "tâche", sans quoi vous aurez réussi une salissure.

Faut-il accorder le participe passé avec l'auxiliaire avoir ?



"Les accords du participe passé représentent près de 80 % des questions que je reçois", explique Bernard Fripiat.
Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire "être" s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe comme dans le cas de "elles sont parties en réunion". Avec l'auxiliaire "avoir", le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct (COD), si celui-ci est placé avant. S'il est placé après, alors le participe passé reste invariable. On écrit ainsi "j'ai mangé des tomates" et "les tomates que j'ai mangées".

Sources