La réforme des
rythmes scolaires ne cesse d’être l’objet de débat entre le ministre de
l’éducation nationale, les maires et les enseignants.
La question du
retour à la semaine de quatre heures et demie remise à jour par Vincent Peillon
dès sa nomination dans le gouvernement Ayrault ne fait pas l’unanimité, du
moins auprès des collectivités locales.
Et pour cause,
ces dernières se verraient contraintes de supporter des charges supplémentaires
destinées au recrutement de plus de personnel, à la mise en disposition de
leurs locaux ainsi à la réouverture de la cantine le mercredi.
Afin de se
préparer à une telle initiative, et ayant avalisé son retour au nom du
bien-être des écoliers, l’AMF[1]
propose néanmoins un report de la réforme pour la rentrée 2014.
L’avis des
enseignants, quant à lui, reste mitigé. Si la moitié d’entre eux ne voient pas
d’inconvénient l’allégement du temps de classe, 35% d’entre eux déplorent le
fait que la réforme ne concerne que le rythme scolaire, faisant l’impasse sur
des questions préoccupantes telles que la baisse du nombre d’élèves par classe
ou la refondation de la formation des enseignants.
Suite à toutes ces pressions, notre président de
la république annonce devant le congrès de l'association des maires de France
que la réforme s'étalerait finalement sur deux ans afin de laisser le temps aux
collectivités de se retourner. François Hollande annonce également le
déblocage, dès la rentrée 2013, de 250 millions d’euros aux collectivités
locales.
Affaire à suivre....