Pages

Rechercher dans ce blog

samedi 29 septembre 2012

La phobie scolaire



Nous avons tous un jour été en tant qu’adulte confrontés à une peur panique, un malaise ou une angoisse dans des situations de notre vie quotidienne (entretien d’embauche, examens…). Pour un enfant, l’école, lieu d’apprentissage sur le plan intellectuel et social, est pour lui une source d’angoisse et d’anxiété. Cette réaction survient chez l’enfant et l’adolescent de 5 à 15 ans et elle peut se traduire de différentes manières.  La simple idée de se rendre à l’école produit chez l’enfant un malaise qui se caractérise par un certain nombre d’excuses avancées par lui : mal au ventre, vomissement... Quelque fois l’enfant ne veut pas quitter la maison et ses parents. Il imagine des scénarios cauchemardesques dans lesquels ses parents vont mourir dans un accident par exemple.  A l’école, les moqueries des camarades ou la rigueur d’un professeur peuvent également faire surgir un blocage vis-à-vis de l’école.


La solution à la phobie scolaire est d’avoir recours à un psychothérapeute, l’objectif étant de résoudre le problème rapidement et d’éviter qu’il prenne de l’ampleur. Les parents  jouent un rôle déterminant, ils doivent détecter les symptômes et traiter cette anxiété dès les premiers signes ceci afin d’éviter l’échec scolaire.

samedi 22 septembre 2012

Conseils de mères pour lutter contre le décrochage scolaire.

En effet c’est à la dernière année du collège, en 3è et au lycée, essentiellement en 2nd que les élèves ont tendance à quitter l’école. Ils atteignent l’âge requis pour laisser tomber leur étude c’est-à-dire 16 ans.
Cette semaine nous célébrions la 5ème journée de refus de l’échec scolaire.  A cette occasion, deux mères de familles ont été interviewées par BFMTV.com et voici les conseils qui en résultent.



- Privilégier le dialogue : "J'ai essayé d'instaurer un climat de confiance. Qu'il sache que je suis disponible à tout moment pour lui", explique-t-elle, avant d'ajouter : "Et surtout de lui parler comme à un adulte, de le responsabiliser, et de le regarder droit dans les yeux. Enfin, peu importe ses résultats, je me devais de le soutenir moralement et de le valoriser". 

- Avoir recours au cours particuliers et soutien scolaire : "Prendre des cours de soutien scolaire l'a aidé à se structurer et à progresser. Mais à condition que les cours soient dispensés par un étudiant ou une personne relativement jeune, qui puisse se mettre à la portée de l’adolescent. Afin de couper avec l’adulte, qui représente l’autorité."

- Communiquer une  méthodologie : "J'essaye de l'inciter à s'organiser, cela passe par le rangement de sa chambre évidemment, mais je l'aide aussi à mettre de l'ordre dans ses cours, avec des casiers, des classeurs... le suivi de ses devoirs est également très important. Je tiens également à ce que l'on prenne nos repas ensemble, et surveille son quota d'heures de sommeil", confie-t-elle.



Source

samedi 15 septembre 2012

L'OCDE préoccupé par le décrochage scolaire en France



Selon des chiffres émis par le ministère de l’éducation, 140 000 adolescents quittent le système scolaire sans aucun bagage. D’un autre côté, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) tire la sonnette d’alarme en signalant que la France enregistre à la baisse le taux de scolarisation des jeunes âgés de 15 à 19 ans. Un constat préoccupant d’après l’organisation puisque ce taux est passé de 89% en 1995 à 84% en 2010. L'OCDE met en avant le fait qu'en France, 71% des jeunes déscolarisés de cette tranche d'âge sont sans emploi ou inactifs, contre 57% en moyenne dans les 34 pays membres de l'OCDE, selon les chiffres de 2010.

François Hollande, souhaite réduire le nombre d’adolescents qui sortent de l’école sans diplôme de moitié. C'est une des mesures incluent dans son programme quinquennal.



Plusieurs idées et solutions ont été avancées :
-          - Valoriser la formation professionnelle en France afin de donner aux jeunes plus de chance de trouver un emploi et ainsi éviter de rester inactif.

-         - Changer les méthodes pédagogiques liées à l’échec scolaire en supprimant ou réduisant le redoublement.

-          - Donner plus de moyen dans les programmes d’accueil des jeunes.

Certains jeunes mettent en avant de multiples causes au fait de quitter l’école comme :

-          La méthode d’enseignement : « On ne nous apprend pas à nous passionner » affirment certains

-          Le rythme scolaire et le manque d’effectif : « On a besoin d’objectifs pour avancer »


Tous ces points serviront de base à la concertation lancée par le ministre de l’Education Vincent Peillon.

jeudi 13 septembre 2012

Des classes bondées pour cette rentrée !



Pour certains lycées la rentrée des classes s’est passée sans aucune préoccupation alors que pour d’autres des mouvements de grève ont déjà eu lieu.

Au lycée Picasso de Fontenay-sous-Bois dans le Val-de-Marne, les professeurs montrent leur mécontentement en faisant grève. Pourquoi me diriez-vous. Il semblerait que les classes de seconde soient surchargées cette année : 35 élèves au lieu des 31 de l’année précédente. Pour protester, professeurs, élèves et parents d’élèves ont fait grève la semaine qui a suivi celle de la rentrée des classes pour demander l’ouverture d’une autre classe de seconde. « 35 par classe c’est aberrant ! C’est ingérable pour le suivi individuel des élèves, s’insurge Laura, étudiante en terminale ES. On a envoyé une demande d’ouverture de classe au rectorat mais tout ce qu’ils proposent c’est vingt heures de cours supplémentaires. »


« Nous avons de bons résultats au bac, mais ça ne peut perdurer que si les conditions le permettent », explique Clémentine Fardoux, professeur de mathématiques et représentante du Snes-FSU.
Reçu par le secrétaire général du Rectorat ce lundi, la délégation du Lycée se voit refuser sa demande. En effet le lycée Picasso n’étant pas en zone d’éducation prioritaire. Cette réponse n’a pas freinée la motivation et l’acharnement des intéressés qui ont poursuivis la grève le lendemain, en opérant le blocage de l’établissement.

Affaire à suivre…


mercredi 12 septembre 2012

Retour à la semaine scolaire de 4 jours ½ : des parents partagés.



Une des futurs reforme prévu par le gouvernement Herault est la remise en place de la semaine de 4jours ½ de cours scolaire, abandonnée en 2008. D’après une enquête de la Fédération de parents d’élèves Peep auprès de ses adhérents, 74% des parents d’élèves souhaiteraient que cette journée de plus soit le mercredi Matin.

Néanmoins, selon cette même enquête, les parents d’élève ne se sentent pas prêt au retour au primaire du système de 4 jours et demi : 45% d'opinions favorables, contre 35% défavorables, et 20% de sans opinion. 

Maintenant, il faut trouver comment occuper les enfants pendant leur temps libre : activité sportive, soutien scolaire...