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mercredi 30 janvier 2013

Comment gérer la phobie scolaire ?



Instaurer un climat de confiance et favoriser le dialogue avec l’enfant semble être le meilleur moyen afin de palier à la phobie scolaire qui touche 4% des enfants âgés de 6 à 16 ans, qui loin d’être paresseux ou capricieux, souffrent vraiment.

Origines de la phobie scolaire

 La phobie scolaire peut avoir comme origine la timidité, le manque de confiance en soi ou la peur du jugement des autres. Elle peut toucher les filles comme les garçons et n’a aucun rapport avec les performances scolaires.
Le seul point commun entre les enfants phobiques, est leur difficulté à s’épanouir hors du cocon familial.

Généralement, l’enfant en détresse et angoissé par l’idée d’aller à l’école, se rend inconsciemment malade. C’est ainsi que peuvent apparaitre les crises de larmes, les maux de ventre, les vomissements, les diarrhées ou les sueurs froides. Submergé par le malaise, l’enfant s’épuise et finit par s’isoler.

 Comment évitez voir surmonter la phobie scolaire ?

  
Même si certains parents ont recours à des cours particuliers pour soutien scolaire en français ou en mathématique pour pallier le problème, ils doivent tout d’abord éviter de mettre trop de pression sur l’enfant afin d’éviter d’autres complications, voire une dépression. Ensuite, ils doivent en discuter avec l’enfant et l’amener à se libérer de son angoisse, quitte à l’emmener chez un spécialiste qui travaillera sur la nature du problème, établira un diagnostic et recommandera la solution adéquate.





lundi 21 janvier 2013

Les cours de soutien scolaire, le cas de la France



Les écoliers Français trouvant de plus en plus de difficultés à l’école, prennent en moyenne 40 millions d’heures de cours de soutien scolaire par an.
C’est plus que leurs voisins Allemands ou Anglais, et beaucoup moins que les écoliers de l’Europe de l’est ou de l’Asie du Sud Est qui connaissent une importante pression justifiant le développement de ce genre d’assistance scolaire.

Quels sont les chiffres du soutien scolaire ?

En France, les sociétés de cours à domicile assurent 5 millions d’heures par an et bénéficient d’une part de marché de 12,5%. Leur chiffre d’affaire annuel de 75 milliards d’euros est justifié par le fait que les parents ont tendance à employer directement le professeur de leurs enfants à domicile.
Si la moyenne est d’une heure et demie de cours par semaine, la population des élèves qui en bénéficient est très hétéroclite, allant des enfants d’artisans aux enfants de parents exerçant des professions libérales, en passant par les enfants de profs ou d’agriculteurs.

Des solutions sont tout de même proposées afin de garantir plus d’égalité quant à l’accès aux cours de soutien scolaire, telles que le développement de l’aide aux devoirs en ligne, des sites d'annonce de professeurs particuliers et la mobilisation des enseignants volontaires dans le cadre de missions d’encadrement scolaire essentiellement dans la zone rurale.

jeudi 17 janvier 2013

Du collège au lycée : une organisation s’impose




Arrivé au Lycée, l’élève à en générale 16 ans s’il n’a redoublé aucune classe. Il est grand et se prend en charge tout seul. La vie scolaire au collège est différente de celle du lycée et pour s’en sortir l’étudiant devra s’imposer une organisation adaptée à son rythme et à ses capacités, assez rigoureuse qui lui assurera la réussite scolaire. Voici quelques idées : 


-          Mettre en exergue la ou les matières dans lesquelles l’élève se distingue et a les meilleures notes. Elles sont en générale les matières qu’il apprécie. Il pourra ainsi déterminer celles sur lesquelles il devra consacrer du temps.

-          Mettre en place un système d’auto-évaluation des progressions de l’élève. De cette manière il pourra mettre le doigt sur les matières ou les cours qui posent difficultés. Même si le bulletin de notes permet de refléter le niveau de l’étudiant, il n’est émis qu’une fois en fin de trimestre. L’objectif étant de pointer les difficultés dès qu’elles se manifestent. 

       
-          Elaborer un plan d’action pour les devoirs à la maison : étudier dès le retour à la maison ou après le diner. Opter pour la solution qui vous met à l’aise.

-          Anticiper les prochaines leçons en vous imprégnant et en lisant le cours. Cette astuce vous assurera d’être immédiatement en immersion lorsque le professeur entamera ce cours.

-          Organiser vos documents : un bon lycée sera mettre de l’ordre dans son sac à dos, classeur et autres documents.

Ces conseils et astuces sont intéressantes à mettre en application afin de réussir sa vie scolaire au lycée. Néanmoins en cas de grosses difficultés l'élève et les parents d'élèves ne doivent pas hésiter à faire appelle à un professeur particulier pour le soutien scolaire.

jeudi 10 janvier 2013

l’échec scolaire en "croissance" d'après le Haut Conseil de l’Education



La sirène d’alarme est tirée auprès du président de la République sur le niveau de l’échec scolaire. En effet  c’est le Haut Conseil de l’Education qui, en remettant ses conclusions à François Hollande,  met en exergue le  «niveau croissant d'échec scolaire» en France et des «performances en baisse»

«Le nombre élevé de sortants sans diplôme (environ un jeune sur six chaque année) et la proportion d'élèves ayant des acquis insuffisants (15 %) ou fragiles (25 %) tant en fin d'école primaire qu’en fin de collège en témoignent», selon le document.

Pour le HCE, «l'évolution est même préoccupante puisqu’elle fait apparaître une dégradation des résultats, notamment pour les élèves les plus faibles».

 Résoudre le problème à la source

C’est ce que propose le HCE. Plusieurs propositions sont avancées : 

-          >> Éviter le redoublement pour ne pas dévaloriser l’élève.
-          >> Donner la priorité à l’école primaire en termes de moyen et qualité de l’enseignement
-         >>       Instaurer un climat de sécurité au sein des établissements scolaires afin que l’élève se sente mieux
En complément cet organisme demande la création d’une instance «d'évaluation du système éducatif indépendante et transparente».