C’est en
demandant l’avis de ses élèves sur l’origine de l’intelligence qu’Eric Gaspar,
un prof de maths quadragénaire, se rend compte que la moitié d’entre eux
pensent qu’elle est innée. Un non-sens scientifique, d’autant plus que c’est
cette même catégorie qui avait du mal avec les études.
Comprenant que
ces élèves s’auto bridaient, Eric décide de trouver le bon moyen de les
convaincre de « muscler » leurs cerveaux. C’est ainsi qu’il passe 2
ans à étudier les neurosciences et découvre une nouvelle pratique ; la
neuroéducation (neuropédagogie).
Piochant dans
ses propres réserves, il monte un site Internet et édite des DVD dédiés à faire
connaitre cette méthode, qui est enseignée dans une soixantaine
d’établissements.
La méthode se
compose de six cours de 1 à 3 heures expliquant le mode d’emploi du cerveau et
donne quelques astuces pour l’utiliser d’une meilleure façon.
Plus
concrètement, il s’agit de partir du mauvais, pour créer le bon, partir de
l’erreur vers la vérité, sans pour autant l’annuler. Tenter d’enseigner en
prenant en considération toutes les idées reçues et contre vérités qui existent
déjà dans le cerveau de l’élève et de les corriger.
La
clé de la réussite de cette méthode serait, outre le fait de se baser sur des
exemples concrets, de se concentrer sur la manière dont les élèves assimilent
et progressent, au lieu de fournir inlassablement des connaissances.
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