La réforme des
rythmes scolaires qui semble être l’initiative la plus à même de résoudre
l’échec scolaires, ses causes ainsi que ses conséquences, semble se heurter à
une lenteur procédurale motivée par une volonté des quelques partis d’affaiblir
le gouvernement.
Or, les faits
sont indéniables ; le phénomène de l’échec scolaire s’est propagé au sien
de plusieurs établissements et chaque année 130.000 quitte le système éducatif
dépourvu de diplôme. De plus,
l’inexistence de formations pour le corps enseignant et la suppression de
80.000 postes en 5 ans ne fait que dégrader encore plus l’image de l’école
républicaine, déjà détériorée depuis de nombreuses années.
Une situation
aussi alarmante ne semble pourtant pas pousser les organismes à appliquer au
plus vite la réforme, bien qu’elle ait été approuvée par les pédiatres et les
chronobiologistes que l’horaire proposé par la réforme des rythmes scolaires se
trouve être le plus adéquat aux enfants, et celui qui favorise le mieux leur
apprentissage.
Qu’est-ce qui
empêche alors la mise en place d’une réforme aussi prometteuse ? Pour
quelle raison le gouvernement se montre-t-il aussi frileux quant au changement
dans le système éducatif ? Pourquoi s’arrêter en si bon chemin après avoir
fait miroiter toutes les promesses que la réforme des rythmes scolaires
pourrait tenir ?
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